Pas d’amour sans intimité

L’intimité est la mesure du réel dans une relation.
 
On peut passer un instant torride sans aucune intimité et ça n’aura aucune saveur, en tout cas concernant la relation.
Peut être que ça aura satisfait un appétit, ou un besoin pulsionnel (une compulsion).
Mais la relation n’aura pas changé… 
En bien.
En fait elle a beaucoup plus de chance de s’ebrecher et de se détruire ainsi.
C’est pour ça qu’on a honte après une relation qui a escaladé vite mais sans aucune intimité.
 
En fait.
La personne n’a pas été capable de prendre en soi qui je suis. Et inversement.
Une telle relation est un échec, ou une confirmation, suivant comment vous le voyez.
C’est une confirmation de ce que vous ne voulez pas dans votre vie.
Un échec de partage de notre intimité.
Un isolement au lieu d’une inclusion.
 
Pourquoi l’intimité constitue par excellence la mesure du réel dans une relation ?
 
Parce que ce qui nous permet une escalade vers un acte sexuel, c’est la fiction qu’on se raconte sur la personne comme sur l’instant vécu.
 
C’est là toute l’importance du contexte.
Dans un contexte sécurisant de soirée amicale par exemple, ce genre de choses peuvent arriver.
Des fois ça se passe bien, il y a eu partage d’intimité, le lien est fort et authentique, des fois ça se passe un peu moins bien, le partage a échoué mais l’instant a quand même été vécu.
Il y a eu mise en lumière sur nos fictions personnelle (intimes ?).
… Et parfois, elle nous dégoute profondément ces fictions.
 
Alors tout le travail est là:
Es tu conscient de tes fictions ?
Aimes tu et chéris tu tes fictions ?
Que fais tu pour t’élever au dessus d’elles pour ainsi être capable de partager celle des autres ?
Et enfin…
Es tu capable de partager sans aucune fiction ?
 
Dans le présent pur. Cadeau de la vie.
 
Homme comme femme sont rarement capable de ça et les besoins de Maslow doivent être satisfaits pour en arriver là.
Les humains sont sensibles aux fictions qu’on leur a soumis par le passé. Ils les ont intégré au plus profond sans même les questionner.
Et lorsque ces fictions sont éloignées de la réalité.
Ça dégoute un homme.
Ça effraye une femme.
Parce que le réel est toujours là, présent, encore une fois. Mais cette fois c’est une ombre qui plâne.
 
Alors faut il annihiler ses fictions ? Eh bien certains ont essayé, ils ont eu des problèmes.
Annihiler ses fictions c’est perdre tout espoir, et toute en-vies.
C’est pas la mort, mais l’oubli.
 
Et donc.
 
Choisir ses fictions c’est choisir sa réalité. Et en ce sens c’est trouver une liberté au delà de tout l’imaginable.
L’important est de conserver conscience sur elles. L’origine même de toutes méditations.
 
Je vous le souhaite à tous.
Paix sur vous, mais Intensité tout de même !
 
😁🙏
Ps: Tout cela implique que l’on peut partager une intimité très profonde sans en arriver au lit, bien entendu. 💓
 
 
Adam Sylf, dans son Dolmen.

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