A propos de l’engagement

A propos de l’engagement…

« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayer la routine, elle est mortelle. » Paolo Coelho

Aussi censé que paraisse cette citation elle est complétement subjective et transformable.
Comme souvent, il s’agit des affects que l’on a accolés aux mots qui vont donner sens ou pas à cette citation.

L’aventure pour certains, c’est l’émancipation du soi par excellence.

L’aventure pour certains, c’est juste un manque d’engagement.

La routine pour certains c’est le pire des marécage dans lequel s’embourber.

Alors que pour moi, ce sont mes pratiques de bonne santé, ainsi que ce qui permet à mes jardins et mes plantes d’être aussi belles.

C’est l’engagement qui produit la routine, et la routine qui peut être par la suite une prison.
Sauf qu’avoir peur de s’engager peut être bien pire que d’accepter un engagement qui nous met face à nous même, et nous permet donc d’évoluer en conscience.

Et dans ce sens, certains vont adopter la fuite systématique de tout engagement, justement COMME UNE ROUTINE…

Hors si c’est l’engagement qui produit la routine, la question devient donc :

A quoi êtes-vous engagés en vous-même qui vous fait adopter la dérobade comme seul attache avec vous-même? (Je pèse mes mots et met l’emphase sur « l’attache »)

A quel idéal de pureté ou d’amour de votre soi intime êtes-vous attaché ?

Et donc pourquoi pensez-vous entacher votre noyau intime en entrant dans une conjoncture fixé dans le temps ?

Posez-vous réellement ces questions, comme je me les poses en ce moment, vous verrez c’est puissant.

Construction d’une charpente complète en chêne, la veille du départ du festival Origine.


PS: L’engagement est un secteur qui arrive en fin de chantier dans mon fort intérieur.
Des choses vont bouger, d’autres vont se fixer.
L’engagement c’est l’obligé du chevalier,
Piliers du royaume, tout ne tient que par les épaules de ceux qui tiennent fermement leur boucliers
La Chevalerie Aujourd’hui, reprends tout son sens et unis, en définissant clairement les frontières.
Que l’on soit solide sur nos appuis, ou mobile sur notre destrier.
Nous sommes les parangons du nouveau monde.

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